CHRONIQUE DE L'AILLEURS | 1er trimestre 2020


Déjà un quart de l'année de passé... 
Il est temps pour moi de vous apporter un peu de réconfort avec la Chronique de l'Ailleurs...
Voici donc mes partages, trouvailles et coups de cœur de ce premier trimestre 2020 !


Pour celles et ceux qui prennent le train en marche, la Chronique de l'Ailleurs est un article du blog où je vous partage ce qui m'a émue, ce qui m'a émerveillée, ce qui m'a fait esquisser un sourire au coin des lèvres, dans des domaines classés par ordre alphabétique et sur des sujets aussi variés qu'intéressants. 
Pour l'heure, je vous souhaite de belles (re)découvertes !



FOCUS SUR  LE 1er TRIMESTRE 2020




Album : « Yggdrasil » est un album sorti en ce début 2020 par le groupe allemand Erdling. En toute honnêteté, je ne m'étais encore pas intéressée à ce groupe. Évidemment, avec un nom d'album comme celui-ci, nous pouvions  nous attendre au genre rock païen. 
Oui, mais pas que ! Il y a en fait deux albums en un. La plupart des chansons possède un double. La première piste est donc plus dark électro et laisse place à un côté plus médiéval pour la seconde piste. C'est ce mélange de styles qui m'a paru très sympathique car chacun en aura pour son compte. C'est en explorant l'album que je m'aperçois d'une collaboration avec un de mes artistes fétiches, Chris Pohl de Blutengel, que je vous avais proposé dans ma chronique de novembre dernier. Rien d'étonnant dans le fait que j'apprécie cet album... Personnellement, c'est « Sturmfänger » que je retiens pour son rythme plus lent et doux, tout en émotion. Ensuite, il y a « Yggdrasil » pour son son mélodique mêlé à la lourdeur de la basse accompagnée par une voix tout en élégance. Enfin, « Wölfe der Nacht » avec la participation de Chris Pohl, à la présence plus discrète que Neill est peut-être un peu moins puissante que le reste de l'album (je la préfère toutefois en version cinematic medieval) mais coche toutefois la case à écouter sans modération !
Ci-dessous, je vous poste les deux versions de la chanson « Wölfe der Nacht » pour que vous vous fassiez votre propre avis. C'est aussi la seule que j'ai pu trouver en clip.






A redécouvrir : L'un des groupe pionnier du doom anglais, My Dying Bride, nous offre son treizième opus « The Ghost of Orion ». L'une des particularités de ce groupe est de privilégier la longueur des chansons. Ne vous étonnez donc pas si les chansons dépassent les 7 minutes... L'ambiance est pesante, sombre mais toujours mélodique. Guitares saturées et enivrantes se mêlent tantôt à une voix claire tantôt à un timbre death. Il est évident que cet album, bien qu'un des plus accessibles qu'ait fourni le groupe, ne convienne pas à toutes les oreilles, car l'atmosphère reste toujours axée sur la désolation extrême et toutes les émotions en découlant. My Dying Bride se ressent plus qu'il ne s'écoute. Et si vous lisez mes chroniques régulièrement, vous avez pu vous apercevoir que c'est généralement ce que je recherche... 
Je vous invite donc à découvrir ce groupe au delà de cet album, naturellement. Mais pour l'heure, je vous livre mes préférences sur ce dernier : « To Outlive the Gods » (clip ci-dessous) dont le travail d’Andrew Craighan est bien audible dans les accroches mélodiques et les rythmes plus lents. « The Solace » apporte une note plus mystique appréciable. Mais c'est « Your Woven Shore », véritable chef d’œuvre porté par un duo de violon/violoncelle et un chœur d'enfants, qui remporte la mise dans mon cœur. 




Art : Anya Broz crée des créatures étranges au cœur de cristal, véritables protecteurs, maintenant à l'écart de votre maison les esprits et énergies négatives. Ces gardiens prennent vie autour d'un squelette de fil de métal et de fausse fourrure. La précision des détails et le fait d'utiliser différentes textures, sans compter leur mobilité puisqu'il tout à fait possible de bouger leurs membres, participent à les rendre définitivement réalistes, comme appartenant à un monde connu de peu. Leur magie m'a envoûtée ! Je ne vous en poste que quelques-uns mais croyez-moi, ses créatures sont toutes sublimes !



Artisanat : L'allemande Ira Irina est la créatrice de bijoux de la boutique Freya Jewelry Artlab. Elle est passionnée d'art nouveau, d'art déco et d'antiquités. Elle évolue donc dans cet univers si délicat et riche en détails. Amoureuses de la pâte polymère, bonjour ! Ah, ah, eh oui, je ne pouvais qu'adorer son style ! Je la suis depuis longtemps maintenant sur instagram et je ne cesse de m'extasier sur ses créations lorsqu'elle poste une nouvelle photo sur son compte. Avouez que ces bijoux sont des merveilles, non ?



Artiste : Qui ne connaît pas Myrkur, amenée par la danoise Amelie Bruun ? Naaannn, ne me dites pas que vous ne connaissez pas ?! Ah, ah, si vous n'êtes pas encore dans la confidence, sachez que ce groupe vient tout juste de nous livrer son dernier album. J'ai hésité à vous le poster en album, mais c'est un groupe que j'écoute régulièrement, donc ça n'est pas une découverte à mes yeux (ah, ah, ça y est, vous discernez mieux la dure réalité d'une nana mono-maniaque qui s'embête à tout catégoriser - oups)
Avec ce tout nouvel album, Myrkur nous propose un voyage au cœur de ses racines scandinaves. Elle renonce au black métal au profit d'une folk traditionnelle combinant chansons anciennes et nouvelles. Cet album est comme une parenthèse enchantée à mes yeux. L'emploi de la lyre, de la mandoline ou encore de la nyckelharpa renvoie au passé et permet de créer un lien avec la nature. La présence de Christopher Juul à la production apporte certainement un plus, et c'est bien pourquoi les fans d'Heilung devraient apprécier cet album... Honnêtement, il me serait difficile de choisir une chanson en particulier sur cet album. Toutes m'ont séduites ! 
Mais puisque je me suis promise de vous poster une musique par album, voici « Ella » et son magnifique clip.






Botanique : le jardin reprend vie doucement et avant le confinement, j'ai eu la bonne idée de me rendre à ma jardinerie habituelle... Avais-je senti le coup venir ? Ah, ah. J'ai eu le plaisir de retrouver quelques primevères et pensées, entre-autres, mais surtout, j'ai fondu pour des violettes « cendrillon ». J'aime tellement ces petites fleurs bleues odorantes, car cette variété l'est tout particulièrement... Elles me replongent en enfance lorsque je les récoltais à l'ombre des houx... J'adorais en faire des bouquets ! Je les ai donc ramenées avec moi... Les variétés que j'avais auparavant introduites n'étaient pas si odorantes. Il y a fort à parier pour que de nouveaux plans viennent grossir les rangs de ces charmantes demoiselles au parfum délicat. Mariée à la lavande, la violette s'utilise en philtre d'amour... 




Cinéma : Aucun film n'a retenu mon attention ces derniers mois, mis à part celui-ci. Il est vrai qu'outre le fait que j'apprécie la musique de Mathias Malzieu (Dionysos), j'aime aussi ses réalisations comme le fameux Jack et la Mécanique du cœur. Ici, c'est « Une sirène à Paris » qui a su me plonger dans son univers fantastique, adapté de son roman (oui, c'est un homme multitâches, hi, hi)
Gaspard est un crooner parisien au cœur brisé sur une péniche-cabaret. Lula est une jolie sirène qui n'a que son chant pour se défendre des hommes. Elle n'a jamais connu l'amour alors que Gaspard, lui, s'est juré de ne plus suivre les élans de son cœur. Pourtant, une complicité va naître de cette rencontre... 
Je vous laisse découvrir la bande-annonce qui ne manquera pas de vous plaire, j'en suis sûre !




Citation : « L'ennui est un des maux les moins graves qu'on ait à supporter. » Marcel Proust


Créature : Couronnées de feuilles de lierre, vêtues de peaux de bêtes et portant un thyrse, leurs visages tatoués, elles sont ivres en permanence et ont pour réputation d'être impitoyables ! Les Ménades, ces femmes possédées personnifiant les esprits orgiaques de la nature, sont l'escorte du Dieu de la vigne, du vin, de la folie et de la démesure, Dionysos, dont elles furent pour beaucoup les nourrices. 




Déesse : Elle est une déesse qui pour des raisons idéologiques deviendra une puissante enchanteresse. Experte en poisons et en métamorphoses, on dit qu'elle fut envoyée sur une île, dans un palais situé au milieu d’une clairière, entouré de loups et de lions. Vous l'aurez sûrement reconnue, Circé l'exilée m'accompagne depuis plusieurs semaines... 




Documentaire : Woman est un film d'Anastasia Mikova et Yann Arthus Bertrand sortie en mars. Ce documentaire donne la parole à des femmes du monde entier et dresse un état des lieux de la condition féminine. Il les montre émouvantes, fortes et courageuses. Ces femmes de tous âges se racontent face caméra. Des portraits riches, drôles mais aussi rudes. Je ne l'ai pas vu mais je n'en ai entendu que du bien... Il se glisse donc sur ma liste. 






Haute Couture : En mai, je vous parlais d'Elie Saab et de ses créations. Devinez quoi ? Rhooo, bah oui, vous êtes malin, vous avez deviné... Rebelote ! Là encore, on retrouve la richesse de ses broderies, ses dentelles, et cette légèreté caractéristique de son style. C'est un créateur que vous retrouverez souvent ici car il est vraiment un de mes incontournables ! 
Pour cette saison, les tons or sont en lumière, tout comme la couleur, une part belle au beige nude, mais aussi la présence de couleurs comme le bleu, le vert d'eau, le rose sur des pièces monochromes. Les épaules se couvrent d'un travail sur le drapé et les manches se font bouffantes. Voici donc un petit aperçu de sa collection Haute-Couture printemps/été 2020 inspiré par l'art impérial du XIXe siècle, entre l'Europe et le Mexique. 












Hommage : Il n'y en aura pas qu'un, mais deux. Survenu le même jour, il n'y a pas de hasard. Deux grands hommes. L'un, père du world jazz et que j'appréciais tout particulièrement en tant que musicien, Manu Dibango n'est plus... J'aimais aussi sa voix. Je crois que j'aimais tout chez lui en fait. L'Artiste et l'Homme ! Il était toujours souriant, fin d'esprit et humble. Il me semblait proche des gens. Je suis au regret de lui souhaiter une longue vie en musique de l'autre côté... 
Le second, Albert Uderzo, un maître du dessin, le deuxième papa d'Astérix, Obélix et leurs amis a rejoint notre saxophoniste dans l'Ailleurs... C'est clairement LA bande-dessinée qui m'a le plus fait rire, qui m'a fait découvrir et adorer la caricature, car je passais mon temps à rechercher les références des personnages lorsque j'étais petite fille. J'ai toujours eu un faible pour le personnage d'Obélix (le côté roux sûrement ah, ah). Si je n'ai pas apprécié les films, excepté les animations et plutôt celles en 2D, les anciennes, même si je reconnais le talent du génialissime Alexandre Astier. C'est le côté crayon qui me plaît le plus. Je suis incorrigible là-dessus... Bref, notre pays perd un grand homme à nouveau et je ne sais pas s'il en prend la mesure... 
Je vous glisse cette illustration de David Gilson qui reflète mon état d'esprit et qui m'a le plus touchée dans toutes celles que j'ai pu apercevoir jusqu'ici. 

Photo par Selbymay
Illustration par David Gilson




Lecture du moment : j'ai rouvert un livre. Avec ce confinement, c'est l'occasion. Je m'étais promise de le relire à tête reposée et d'en prendre bonne note. C'est chose faite puisque j'ai ressorti un livre que beaucoup devrait se procurer si vous souhaitez étudier les principes de la purification, d'autant que c'est une pratique très courante dans le milieu ésotérique. C'est un livre facile de lecture et il conviendra parfaitement à un débutant. Je vous recommande donc chaudement le livre d'Arnaud Thuly, Purification – Principes & Méthodes. D'autant qu'avec Ostara, c'est un peu la logique du moment... 




Lithothérapie : En voilà une dont je n'aurais pas soupçonné la puissance ! Enfin disons, pas à ce point... L'agate est la pierre qui m'accompagne depuis décembre. J'ai craqué sur elle à ma boutique ésotérique. Ce n'était pas le plus beau, ce n'était pas le plus exposé, mais c'est bien lui qui par son rayonnement doux et protecteur m'a convaincue ! A l'origine, je ne m'y étais pas rendue pour acheter un bracelet, mais que voulez-vous, le charme des pierres... 
En portant un bracelet en agate, j'ai pu remarquer que celui-ci aidait mon esprit à s'équilibrer et à s'apaiser. Je me sens en sécurité à ses côtés. Je constate aussi une amélioration de ma concentration et je développe une pensée plus pragmatique. Je suis donc plus productive et sereine au quotidien. C'est une pierre que mon père m'avait offert enfant, mais je l'ai malheureusement perdue depuis... C'est un peu comme un formidable retour aux sources ! Cela dit, si j'avais su qu'elle me conviendrait si bien, je n'aurais pas attendue si longtemps pour la découvrir... Quoique j'observe que mon ressenti s'est affiné depuis quelques mois. C'est peut-être un début de réponse...


Photo par Jiri Fiser


Musique : Retour à l'instrumental pur avec les finlandais d'Apocalyptica ! « Cell-O » marque un retour aux sources et c'est avec plaisir que j'écoute régulièrement cet album. Il est aussi un peu plus classique que métal, mais les codes sont toujours bien présents. Le traitement particulier du violoncelle se retrouve sur plusieurs morceaux et crée une richesse à cet album. Il s'appréhende comme un voyage vers un futur sombre... Et c'est peut-être sans chanteur que je préfère Apocalyptica (quoique - Bittersweet reste culte à mes oreilles). A vous de juger, je vous laisse en compagnie de « Rise » pour son clip soigné, mais il est à noter que « Call my name » et « Scream for the silent » sont aussi des pistes que j'écoute avec tout autant de plaisir.




Parution : Il était sur ma liste de livres à lire et c'est celui qui a retenu toute mon attention ces dernières semaines. Je l'ai reçu juste avant le confinement et c'est celui que je vais lire une fois celui d'Arnaud Thuly terminé. 
Plongeons au cœur de la mythologie grecque et dans les secrets des Dieux. Circé, la puissante et inspirante, entre rivalités et amours interdits, elle se révèle sous un nouveau jour sous la plume de Madeline Miller. Là encore, des échos si positifs qu'il m'a été impossible de passer à côté de ce roman... L'avez-vous lu ?



Peinture : Il est vrai qu'à cette section, j'ai tendance à vous présenter des peintres disparus. A ma décharge, il est vrai que je reste profondément attachée à mes classiques. Néanmoins, celui que je vous présente aujourd'hui est bien vivant lui, et je l'espère pour longtemps. Il s'agit du russe Sergei Kurbatov, dont la technique à l'aquarelle me plaît énormément ! J'aime travailler le mouillé mais ma précision me rattrape toujours et j'ai parfois du mal à m'en sortir. Je n'ai pas encore trouvé mon « style », puisque pour l'instant je batifole au gré de mes envies (et de ce que je suis en mesure de produire, soyons réaliste). Bref, dernièrement, j'ai tenté des paysages enneigés et je dois dire que le travail de Sergei Kurbatov m'a captivé ! Je vous présente donc ici quelques-unes de ses aquarelles... La première postée étant celle qui m'a servie de modèle lors de mon apprentissage (et c'est loin d'être aussi facile qu'on ne le penserait)






Photographie : Le projet « Ballerines et Fleurs » de la photographe russe Yulia Artemyeva a pour but de rapprocher la danse et les fleurs en mettant en lumière avec des rapprochements étonnants  le lien qu'il existe entre ces deux thèmes faisant référence bien sûr à la grâce mais aussi au caractère éphémère de la vie des fleurs et des carrières professionnelles de ballerines. Elle le fait en noir et blanc et le résultat est juste splendide... 13 photos ont été capturés comparant les postures de la danseuse professionnelle Marina Mastyka à celles de fleurs. Pour en voir plus, rendez-vous sur le site de la photographe. 





Poème : « Aux Hirondelles » par Auguste Lacaussade, Poèmes et Paysages, 1897.


Rituel : Je ne sais pas bien pourquoi, j'ai trouvé beaucoup de réconfort à Imbolc. Je n'avais jamais autant ressenti ses énergies que cette année ! Tout comme Ostara qui me redonne espoir... J'ai la chance d'avoir un petit jardin, alors j'en profite. Je n'ai pas accès à mes deux jardineries habituelles et ne peux donc pas introduire ce que je souhaitais, mais ce n'est pas grave. J'en profite pour penser autrement le jardin en réaménageant (encore et toujours) certains espaces. Il y a évidemment du nettoyage à faire. Avec le départ de notre chien Falcon, je n'y avais presque plus mis les pieds depuis septembre et il est vrai qu'il me paraît bien vide depuis. Sans lui, sans Perséphone... 
De nouveaux museaux pointent le bout de leurs nez, et je suis ravie de découvrir de nouvelles têtes poilues mais il est vrai que je songe également à ces vies faites d'errance et tout ce qu'elles comportent comme cruauté. Cette pensée n'a pas de lien avec cette chronique, mais je me désespère lorsque je m'entretiens avec les diverses associations autour de chez moi. La stérilisation est la meilleure chose à faire car la prolifération n'est pas un cadeau que nous leurs faisons, bien au contraire...




Série : Nous avons terminé la première saison de Luna Nera, une série italienne disponible sur Netflix. L'histoire se situe au XVIIe siècle en Italie, où Ade, une jeune sage-femme, doit choisir entre sa destinée au sein d'une communauté persécutée et son amour maudit, puisqu'elle est traquée par le père de son petit ami pour sorcellerie. 
Pour être honnête, Monsieur n'a pas tellement accroché cette série, la qualifiant de série B. Pour ma part, bien qu'elle ne remporte pas mon enthousiasme à la Outlander, je vous la conseille malgré tout. L'histoire générale est certes classique, mais Luna Nera apporte quelques surprises (notamment dans les derniers épisodes) et on ressent bien le jeu théâtral italien qui est loin de me déplaire. L'osmose entre les acteurs se crée assez rapidement et les décors sont juste ce qu'il faut, sans tomber dans le « trop » que je reproche parfois à d'autres séries. Sur le fond, cette série me donne à réfléchir sur le patriarcat et la religion, la condition de la femme, la transmission des savoirs ancestraux... Ça change des séries au trop plein d'effets spéciaux ! Et je ne manquerai pas la prochaine saison pour ma part...




Sortie : Restez chez vous ! Je pense que tout ou presque a été dit sur le sujet. Même si c'est parfois difficile, pensons aux autres si nous ne pensons pas à nous-même et protégeons-les. Plus vite nous respectons les règles, plus vite nous sortirons de ce confinement. 


Symbolisme : Je me suis retrouvée nez-à-nez avec un jeune cerf, un soir. J'étais très étonnée de le voir à cet endroit que je connais bien. Mais quel plaisir et quel spectacle ! Nous nous sommes observée et il ne semblait pas farouche. Je restais immobile. Je n'osais faire un mouvement. C'était magique... Je repense souvent à lui. Quelle belle rencontre ! Alors j'effectue des recherches sur le symbolisme du cerf depuis.




Tarot : J'emploie ponctuellement mon oracle de Gé. C'est un tarot parfait pour les débutants car il est facile à comprendre et laisse suffisamment de liberté quant à l'interprétation du tirage. En reprenant l'étude du tarot de Marseille, je l'avais un peu délaissé mais je parviens à présent à trouver un équilibre entre tous. 


Voyage : En mon cœur... En mon âme... Un confinement à cela de bon qu'il régénère et aide à l'introspection. C'est d'ailleurs une base essentielle à celui ou celle qui souhaite cheminer sur les sentiers de la spiritualité et/ou de l'ésotérisme. Mais aussi plus généralement de la vie. C'est un temps de repos nécessaire qui permet aussi de s'interroger sur ce que nous souhaitons pour nous-même. Sommes-nous à la bonne place ? Sommes-nous en phase avec nous-même ?


Wishlist : Apprendre à faire avec le nécessaire. Certaines le savent déjà, je suis sensible à ce qui touche au zéro déchet. Je suis très loin d'être exemplaire. Néanmoins, à mon niveau, j'essaie de réutiliser au maximum. Je cours les recycleries, par plaisir, car j'aime les objets avec une histoire ou simplement l'aspect robuste et ancien. Je confectionne mes soins sur-mesure, je me prépare mes propres infusions. Nous n'avons pas encore de potager, mais nous plantons ici et là quelques fruitiers et autres plants faciles à venir. Je vois ce confinement comme une occasion de mise en pratique de cette promesse de moins acheter. De livres notamment. Il me faudra donc terminer plusieurs livres en cours avant de penser au suivant. Je ne prends pas assez de temps pour m'y consacrer pleinement et ce confinement est aussi l'occasion de repenser ma gestion du temps.



Voilà pour la première chronique de 2020 ! 
J'attends de lire vos inspirations du moment à  mon tour ;) 
Prenez soin de vous et à très vite !


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4 commentaires:

  1. Bonjour Stéphanie, encore plein de jolies choses cette fois-ci.
    J'adore ce genre de bijoux et les robes sont à tomber par terre!
    J'avais acheté le livre une sirène à Paris il y a un certain temps, j'étais un peu déçue, du coup je ne sais pas ce que donne le film.
    Les aquarelles sont vraiment belles, et les agates sont tellement variées qu'on est obligé d'en trouver quelques-unes à son goût. Ce que je trouve dommage c'est que beaucoup sont teintées artificiellement sans que ce soit précisé.
    Merci ma belle, passe un beau week-end confinée dans ton jardin,ce qui n'est pas si mal, bisous.

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    1. Coucou Annie,
      Merci beaucoup ♥
      Ah mince ! J'espère que le film sera à la hauteur de sa bande-annonce alors... Je déteste être déçue par un livre !
      Oui, le minimum est de le préciser. Une amie à acheter un bracelet en décembre et elle était déçue car son quartz rose a tout détend en moins de 15 jours...
      Hi, hi, oui, on a bien travaillé ;) Mais il y a encore du boulot !
      Des Bisous s'envolent vers toi ♥

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  2. Je ne reviendrai pas sur tout mais quel plaisir de te lire ! :)
    Je n'avais pas vu le nouveau-né de Myrkur, je vais me laisser transporter dès demain ! J'ai aussi bien aimé Luna nera mais je comprends le point de vue de Yann, ça manquait un peu de "sérieux" pour moi par moments, pourtant j'ai bien aimé le jeu et la photographie, les thèmes abordés... Je viens de finir "Anne with an E", il y a quelque chose dans son personnage de sauvage et presque païen que j'aime beaucoup même si je rejoins le point de vue d'autres protagonistes parfois, elle sait être gavante :D
    Avais-tu jeté une oreille à Darkher ?
    Des bisous ma belle !! <3

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    1. Coucou Fanny,
      Oh je suis certaine que tu vas aimer Myrkur ! Il passe presque tous les jours sur ma playlist en ce moment.
      Ah, ah, oui, je sais qu'il y a une part de vérité, mais Yann est assez cru et tranché dans ses choix...
      Ah tiens, tu es la première qui me parle de cette série. Je ne la connais pas du tout.
      Oui, j'ai écouté Darkher. J'ai dans l'ensemble apprécié. J'ai cela dit, un peu de mal avec quelques titres. Néanmoins, l'ambiance et l'esthéthique me plait beaucoup (tu t'en serais doutée ;)
      Des Bisous Miss ♥

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