Chronique de l'Ailleurs | Octobre 2019


L'automne est maintenant bien installé, Octobre se termine et il est temps de retrouver la Chronique de l'Ailleurs...
Voici donc mes partages, trouvailles et coups de cœur du mois ! 



Ce mois d'octobre est passé à une vitesse phénoménale ! 
Je ne sais pas pour vous, mais ici, c'est avec étonnement que je me suis entendue dire « quoi, déjà la fin du mois ?! »
Il me faut mettre en ordre mes notes griffonnées ici et là, et vous livrer une nouvelle chronique, celle d'octobre. 
Note à moi-même : honnêtement, il va vraiment falloir que je pense à m'organiser plus sérieusement pour les chroniques à venir... 
Pour l'heure, je vous souhaite de belles (re)découvertes !



FOCUS SUR OCTOBRE 2019




Album : Si je vous donne pour indice « chant khöömi », est-ce que ça évoquera quelque chose pour vous ? Si je vous glisse « Luth, guimbarde, flûte », ça vous inspire ? Si je vous suggère « les étendues mongoles et chamanisme », est-ce que cela fera écho à quelque chose en vous ? The HU est un quatuor qui renouvelle les musiques traditionnelles mongoles sur fond de métal-rock. 
Vraiment, c'est un des albums qui passe souvent dans ma playlist depuis sa sortie. 
Ce que j'aime le plus ? Tout ! (comme ça, c'est vite fait). Honnêtement, je suis sous le charme du chant grave et vibrant, des rythmes envoûtants propices à une transe et parfaitement maîtrisés, sur un fond clairement inspiré par la nature. Leur album The Gereg est puissant et mérite d'être entendu par tous. J'ai particulièrement apprécié Wolf Totem (qui m'a littéralement clouée sur place), The Same, la très ryhtmée Shoog Shoog ou encore Yuve Yuve Yu et Song of Women, plus nonchalante. 




A redécouvrir : En repensant aux écoutes du mois, il semble que le dernier album de Korn soit celui qui résonne le plus souvent à la maison. Précis, lourd, mélancolique. Korn fait du Korn (jusque là, tout va bien) avec une pointe d'émotions en plus. En tous les cas, c'est ainsi que je ressens vraiment cet album. Je ne suis pas spécialiste du groupe. Je lui reconnais toutes les qualités qui en font un excellent groupe dont on est toujours satisfait, mais cette fois, je m'y retrouve peut-être un peu plus. La voix de Jon Davis reconnaissable entre toutes se module pour nous délivrer un chant torturé, encadré par une batterie percutante et une basse lourde. Toutes les chansons de The Nothing ont leur charme, oui, toutes. Il m'a été difficile là encore de choisir... J'ai bien sûr adoré l'intro (on ne se demande pas pourquoi...), puis The seduction of indulgence, gravity of discomfort ou This loss qui laissent leur place à Can you hear me et Surrender to failure, qui je crois, sont celles qui me touchent vraiment le plus autant dans les textes que dans les musiques.




Art : Debra Bernier est une artiste canadienne qui utilise des matériaux naturels comme le bois flotté, les coquillages ou encore l'argile pour créer de fantastiques sculptures. Elle prolonge ou raccourcit les courbes et les contours pré-existants en des formes familières d’animaux ou de visages humains. Ses sculptures prennent donc vie en parfaite symbiose avec l'élément qui les compose. Je suis certaine que vous les avez déjà croisées ! (je pense à toi Annie, qui a écrit un article sur elle dans ton blog consacré à l'art)






Artisanat : J'ai connu son art via Instagram. Il faut dire que ce réseau social est quand même révélateur à ce niveau là même si ça n'est pas forcément mon préféré. Moonflesh, c'est le nom qu'a choisi Lyla Mori pour son compte et sa boutique associée. Lyla est tisserande. Son univers fourmille de créatures mythologiques, d'êtres issus du folklore, ou de symboles bien connus des sorcières. Elle associe volontiers à ses créations des pierres semi-précieuses afin d'apporter une note minérale à son art. J'avoue qu'il y a encore quelques années, j'avais une image un peu vieillotte de ce que pouvait être la broderie (pas tapé). Moonflesh a eu le mérite d'avoir été la première à piquer ma curiosité. Je sais comme cet art demande du temps et du savoir-faire et je suis heureuse de voir tant d'artistes le mettre en valeur en lui apportant une touche plus moderne et mystérieuse. Je vous glisse quelques photos de sa boutique en ligne. 







Artiste : Le savoir-faire des finlandais d'Insomnium n'est plus à prouver par ici ! Il est vrai que j'aurai pu vous citer tellement d'autres groupes qui ce mois-ci ont réussi à se faire écouter sans grande difficulté... Mais, Heart Like a Grave est un album que j'ai vraiment aimé écouter et que je sais par avance, qu'il sera étudié de plus près dans les prochaines semaines. 
En fait, pour q'une musique s'inscrive pour longtemps dans mon esprit et dans mon âme, il faut qu'elle fasse vibrer ma corde sensible et donc mon émotionnel. C'est avant tout, je crois, ce que je recherche en musique. Avec le death mélodique d'Insomnium, je sais que j'y retrouverai des guitares puissantes, un chant bien présent et caverneux avec cependant quelques percées vocales plus claires, une batterie directe, le tout sur un ton mélodique et mélancolique. Twilight Trails m'a emporté par ses sonorités gothiques (forcément hein). And Bells They Toll pour son côté plus atmosphérique que j'apprécie tant. Et bien sûr Heart Like a Grave et Karelia. Rien de très novateur musicalement parlant, mais si j'écoute Insomnium, c'est surtout pour la fidélité à leur univers que je vous invite à découvrir si vous n'avez jamais franchi la porte de leur grand nord... 






Botanique : Si Monsieur la déteste car elle incarne le deuil dans nos contrées, le chrysanthème est pourtant la fleur du bonheur et de la longévité. Les Japonais en ont même fait un symbole national en célébrant chaque année le "Festival du bonheur", où le chrysanthème est à l’honneur. La croyance populaire voulant qu’un pétale de chrysanthème au fond d’un verre de vin apporte une vie heureuse et une bonne santé. Je la trouve personnellement complexe, noble et incroyablement lumineuse pour égayer cette saison qui se meurt. 




Cinéma : Un monde plus grand est un drame inspiré d'une histoire vraie, réalisé par Fabienne Berthaud et interprété par Cécile de France qui y joue le rôle d'une journaliste, Corine, qui pensant surmonter la mort de son grand amour, part en Mongolie pour enregistrer des chants traditionnels. C'est alors qu'Oyun, une chamane, lui annonce qu'elle a un don rare. De retour en France et bouleversée par ce voyage, elle ne peut refuser ce qui s’impose désormais à elle : elle doit repartir pour commencer son initiation aux traditions chamaniques…




Citation : Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux. Inscription sur le temple de Delphes, son attribution n'est pas certaine (souvent allouée à Socrate).


Créature : L'Ankou est bien connu en Bretagne. Il est l'ouvrier de la Mort. On dit que le dernier trépassé de l'année, devient l'Ankou de sa paroisse pour l'année suivante. Personnage grand et squelettique vêtu d'un linceul, d'un large chapeau noir et tenant dans sa main une faux, il arpente les chemins sur un char tiré par deux chevaux dont le grincement des essieux signalerait un décès proche pour celui qui l'entendrait. Sa représentation peut être retrouvée sur le tarot de Marseille sous l'Arcane sans Nom. Une histoire de fantôme à raconter à la veillée, succès garanti !

Ankou de Ploumilliau (Côtes d'Armor 22)


Déesse : Sans surprise, c'est Perséphone qui m'accompagnera encore et toujours dans ce moment de l'année. Néanmoins, j'ai longtemps été escorté par Morrigan, la déesse celte de la guerre, de la mort, de la magie. Compte tenu de cette veillée de Samhain, il est naturel que je lui attribue une place sur mon autel. Deux déesses ne seront pas de trop cette année... 




Documentaire : Sur les traces de la Déesse-Mère : le paganisme matriarcal, la religion primordiale sans père est un long métrage datant des années 90 de Donna Read qui donne la parole à des féministes érudites et militantes, mais qui rend aussi hommage aux géniteurs des civilisations occidentales pour qui le culte de la déesse semble avoir été au centre du système de valeurs modelant leur vie quotidienne. 






Haute Couture : Paris l'a vu naître, Stéphane Rolland entre à la maison Cristobal Balanciaga et devient le plus jeune directeur artistique de Paris. A 28 ans, il lance sa première collection et à 40, il ouvre sa propre maison de couture et définit ses propres règles en apportant sa vision d’un nouveau concept de luxe plus dynamique et exclusif. 
Son style est inspiré d'art moderne et d'architecture. Plus précisément, l'art du mouvement est l'élément clef pour qui souhaiterait appréhender sa vision artistique. Stéphane Rolland sculpte des silhouettes complexes et graphiques en donnant vie à la matière avec dynamisme et pureté, faisant ainsi naître la femme moderne.
Dans cet article, je vous poste les créations qui m'ont le plus plu. Bien que d'ordinaire je sois plus attirée par les dentelles, velours et autres broderies, cette fois, je change totalement de ligne, si j'ose le jeu de mots. A vrai dire, pour une personne comme moi qui n'affectionne pas vraiment le jaune en général, j'avoue avoir été scotchée par la beauté de la création du couturier ! On croirait presque que la mannequin flotte au-dessus de cette mosaïque. Si dans la même phrase, vous aviez inclus le mot « jaune » et « graphique », honnêtement, je vous aurais ri au nez ! Comme quoi, tout le monde peut se tromper ! Vous avouerez qu'elle est plutôt réussie cette collection automne-hiver 2019-2020, non ?








Histoire & Civilisation : Rare découverte de quatre sculptures gauloises en Bretagne.


Hommage : à nos disparus et nos ancêtres. Au moment où est posté cet article, je me prépare à rendre hommage à celles et ceux qui m'ont quittés ces derniers mois. Ils furent plus nombreux cette année et c'est pourquoi Samhain aura une signification toute particulière à mes yeux. Bien plus que vous ne pourriez l'imaginer. Je ne l'aborde pas pour autant avec tristesse. Et bien que chaque jour, je pense à ceux qui évoluent désormais dans l'Ailleurs, je suis ravie de prendre un véritable temps de communion pour les honorer. 


Inspiration : Comment la nature nous éblouit, Magie sauvage.


Lecture du moment : Il y a plusieurs mois, j'ai acheté le livre La Morrigan : A la rencontre des grandes reines de Morgan Daimler. Si j'étais très enthousiaste à l'idée de le recevoir, je ne sais pas bien pourquoi, je ne l'ai jusqu'ici que survoler. Je ne sais pas si c'est le fait que Samhain et sa magie soient présents dans l'air, mais je réserve une partie de ma soirée à ce livre dont j'ai choisi quelques passages. Je dois dire que j'apprécie ces petits livres dédiés aux déesses d'une manière générale et qui sont édités chez Alliance Magique... 




Lithothérapie : si les reflets iridescents d'une labradorite illuminaient la boutique ésotérique dans laquelle je me rends parfois, une fois à l'intérieur, c'est une jolie pierre à mi chemin entre le bleu et le violet qui attira mon attention. La galène, elle aussi irisée mais sûrement plus discrète, trouve sa place naturellement entre les célestines et les géodes de quartz. Belle mais potentiellement toxique puisqu'elle contient du plomb, donc à manier avec précaution (j'ai le chic pour être attirée par les beautés vénéneuses, ah ah)
En lithothérapie, c'est une pierre de modération, qui calme et aide au dépassement des émotions trop violentes, des rancœurs et des besoins de vengeance qui lui sont parfois associées, de mélancolie. Elle écarte les pensées parasites, sources de souffrances morales et apporte la stabilité et la structure nécessaire à la réalisation de nos buts. Dans une perspective spirituelle, elle aide à supporter le vide dans lequel on se sent plonger. Néanmoins, elle a tendance à figer nos opinions et nous rendre rigides dans nos connaissances. C'est pourquoi, il est nécessaire d'être à l'écoute de soi pour parer à cette éventualité. Sur le plan purement physique, elle dissoudrait les dépôts dans les articulations, apaiserait les vertiges et favoriserait la repousse des cheveux. 
C'est à la lecture de ses bienfaits que je me rendis compte qu'il serait peut-être utile de vérifier ce coup de cœur lors d'une prochaine visite qui ne saurait tarder... 




Musique : Je ne vais pas vous mentir, c'est d'abord le Sphynge grecque qui attira mon œil ! Puis, en découvrant le nom du groupe qui a signé une pochette si distinguée, j'ai acquiescé. Alcest construit un album autour d'une ambiance pesante, mais si élégante, avec ses mélodies aériennes, presque éthérées, alliant instinct et spiritualité. Il est composé de sept chansons, dont Protection, Le Miroir et Spiritual Instinct qui m'ont amenées loin, très loin. Cet album s'aborde comme un voyage à travers des eaux sombres éclairées par un clair de lune (c'est l'image qui me vient spontanément). Un véritable bijou auditif ! C'est d'ailleurs lui qui m'accompagne dans la rédaction de cet article...




Parution : Il est sorti en juin dernier et je ne l'ai remarqué qu'à cette rentrée (suis-je si impardonnable ?). Lui, c'est le carnet de croquis des Dames de Brocéliande par Sandrine Gestin, toujours aux éditions Au bord des continents (et vous savez comme j'aime cette maison d'éditions!). 84 pages de dessins et de croquis féeriques inspirés des légendes de ma Bretagne. Il m'est passé sous le nez il y a deux semaines (véridique!). Par sécurité, je vais probablement le commander directement pour ne pas avoir de mauvaise surprise cette fois. Si vous ne connaissez pas le travail et l'imaginaire de Sandrine Gestin, je vous invite à visiter son site. Vous avez déjà aperçu son art ici, puisque le mois dernier, je vous parlais de ma lecture en cours, illustrée par ses soins. 




Peinture : Ésotérique et sombre, c'est ainsi que je qualifierais les peintures du russe Denis Forkas Kostromitin. Si ses études approfondies de la mythologie grecque et égyptienne l'ont mené sans conteste à aborder les sujets mystiques. Son style pictural, quant à lui, est nettement inspiré des subtilités de son apprentissage dans l'Empire du Milieu. Son approche est unique et invite le spectateur à découvrir les rites magiques anciens. 






Photographie : J'adore les photographies de l'hongroise Flora Borsi ! Vraiment, sa série d'autoportraits mettant en scène son portrait fusionné avec ceux d'animaux est stupéfiante. Avec ses photographies impeccables, elle fait surgir l'animalité de l'être. Mais ce n'est pas cette série que j'ai choisi de vous présenter ici (quoique, je vous en glisse une, allez, c'est cadeau). Non, aujourd'hui, je vous propose de découvrir une autre facette de son travail, toujours dans l'autoportrait. Ci-dessous, vous trouverez quelques photos d'Insomnia et 16







Poème : Ne pleure pas devant ma tombe par Mary Elisabeth Frye. 


Rituel : Tout au long de cet article, je vous ai parlé de Samhain. Le plus grand sabbat de la roue de l'année pour les païens. Il est donc tout naturel que je l'aborde à cette section. Il est un temps d'hommage aux disparus, à nos ancêtres, un moment de recueillement mais pas dans la tristesse. Il est une des célébrations de l'année avec Beltane où le voile devient fin et où il est rendu possible de recevoir des messages de l'Ailleurs plus facilement. Les pratiques divinatoires et de contact sont donc favorisées. Il est aussi un temps d'espoir puisque le cycle de la roue se poursuit. 


Science & Technologie : Des chercheurs découvrent par hasard une immense galaxie dans l'univers primitif.


Série : A l'origine, si je me suis abonnée chez netflix, comme je vous le disais le mois dernier, c'était surtout pour la série Salem, commencé bien avant. Malheureusement, celle-ci ayant disparu de la plateforme, il fallait bien que je « rentabilise » l'affaire. C'est là qu'entre en jeu Outlander, dont j'avais entendu du bien sur quelques blogs ici et là, sans réellement m'être penchée sur le sujet. 
Adapté du roman de fantasy Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon, Outlander raconte l'histoire de Claire Randall, une infirmière de guerre en 1945, mariée à un descendant de capitaine des Dragons, Frank Randall, qui se retrouve transportée dans l'Écosse révoltée de 1743. Là-bas, elle va être confrontée à un monde d'aventures qui lui est inconnu. Elle y rencontre l'ancêtre de son mari, le capitaine Jack Randall, la rébellion et l'un de ses protagonistes, un guerrier des Highlands, Jamie Fraser, ce qui la laissera partagée entre deux mondes et deux hommes que tout oppose.
Autant vous dire que j'attends 2020 et la prochaine saison avec impatience ! Même Monsieur qui ne se sentait pas emporté par l'histoire, à totalement lâcher ses autres hobbies pour suivre assidûment les quelques saisons déjà sorties. Depuis, j'ai converti plusieurs de mes amis... C'est vous dire ! 
Je vous poste ici une des scènes mythiques d'Outlander. Vous comprendrez aussi pourquoi le mois dernier, je souhaitais m'envoler pour l'Écosse... (oui je délivre aussi des messages symboliques ici, ah ah)  




Sortie : Que diriez-vous de partir à la découverte des mondes réels et imaginaires à travers le temps ? 
C'est ce que nous propose le festival du livre médiéval et de l'imaginaire Les Enchanteurs, avec sa 7è édition sur le thème du Voyage. A travers les romans, Bds, albums et essais, les auteurs et illustrateurs invités tenteront de vous faire voyager dans leurs univers initiatique, fantastique et légendaire. Le festival investit le château et la ville de Châteaugiron en Bretagne (35) pour 2 journées exceptionnelles, les 23 et 24 novembre prochain.




Symbolisme : Je l'ai observée se parer de ses couleurs d'automnes caractéristiques. Elles tapissent les abords des chemins de nuances mordorés et rousses. Elles créent un contraste majestueux aux côtés des herbes vertes et aux pieds des troncs clairs des bouleaux. Elles s'habillent d'un voile satiné lorsque les larmes du ciel se posent sur elles ou s'effacent derrière les vapeurs d'une brume épaisse. Elle, c'est la fougère. Elle est purificatrice, aide à se frayer un chemin jusqu'à soi et à se libérer des chaînes qui ligotent l'âme. 


Tarot : S'il y en a un qui a suscité toute mon attention ces dernières semaines, c'est bien l'Oracle des Simples : Savoir Ancestral des Sorcières de campagne de Siolo Thompson, aussi créatrice du Linestrider Tarot. Ce jeu de 40 cartes botaniques basé sur l'observation des pratiques de guérison naturelle des Sorcières de campagne, enrichira nos connaissances des savoirs ancestraux liés aux plantes, tout comme il éveillera l'intuition de celles et ceux, passionnés d'herboristerie ou simples amoureux des plantes. 
C'est la beauté de ses illustrations et sa simplicité mêlée de douceur qui ne cesse de me séduire à chaque photo postée sur Instagram ou Facebook. Si je n'y ai pas encore succombé, c'est surtout parce que je souhaite confirmer mon coup de cœur. Et parce que je sais aussi qu'un autre oracle me fait déjà de l’œil depuis un long moment. Donc, affaire à suivre... 




Voyage : Si par l'aquarelle, je voyage le long des côtes grecques et dans ses ruelles blanches aux volets bleus, c'est plutôt du côté de l'intérieur des terres et particulièrement vers le site de Dodone où mon esprit vagabonde, que je trouve mon eldorado. 
Disons que j'ai fait le rapprochement entre un certain mode de divination et ce site dédié à Zeus et à Dioné. En effet, les prêtresses de ce sanctuaire oraculaire interprétaient le bruit du vent dans les feuilles, amplifié par celui des vases d’airain qu’on plaçait parfois au sommet des chênes. J'ai déjà du vous le dire, il y a comme un lien entre cette Grèce et moi qui ne cesse de se réveiller ces derniers temps. Ça en devient parfois troublant.




Wishlist : Parce que c'est souvent une histoire éphémère. Parce que c'est souvent une histoire d'envie. Parce que la société de consommation étant ce qu'elle est, parce qu'elle nous pousse à toujours dépenser plus. J'essaie de me raisonner, de moins accumuler.
Ce mois-ci, je vais investir dans quelques tubes d'acryliques de meilleure qualité (les basiques primaires). Et puisqu'un lecteur plus rapide que moi a emporté le dernier livre de croquis de Sandrine Gestin, je vais probablement me le commander. Tout dépendra du prix des réparations de ma voiture (bah ouais, on ne fait pas toujours ce qu'on veut...).



Voilà pour cette nouvelle chronique d'octobre ! 
J'attends de lire vos inspirations du moment à mon tour ;) 
Prenez soin de vous et à très vite !



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4 commentaires:

  1. Bonjour Stéphanie
    J'espère que ta nuit de Samhain s'est déroulée comme tu le souhaitais, moi comme je te l'ai dit, j'ai fait de mon mieux. J'ai fait un tirage très bénéfique avec l'oracle "Mme Endora's Fortune Cards" et ça m'a fait du bien.
    Tous les articles de cette chronique sont très intéressants, et je te remercie encore d'avoir mis des liens vers mon blog. Tu sais que j'adore Debra Bernier, mais aussi Sandrine Gestin, ce carnet de croquis me semble encore plus beau que le précédent, j'espère que tu pourras l'obtenir. La collection Balenciaga est très belle, très élégante. Et j'ai vu la présentation du film "un monde plus grand" que j'ai très envie de voir. Enfin tout est tentant.
    Merci pour tout, je te souhaite un heureux mois de Novembre, ici nous avons un temps de Toussaint, je t'embrasse bien amicalement.

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    1. Coucou Annie,
      Une nuit très spéciale pour moi. Sereine, avec des prises de conscience... Et une petite surprise.
      Je ne connaissais pas ce jeu de cartes, et comme je suis curieuse... Ah, ah ^^ Il est magnifique ! Je comprends qu'il fasse du bien ;)
      De mon côté, c'était mon tarot celte des arbres que tu connais déjà je crois. Je n'ai pas eu le temps d'interpréter le tirage comme je l'aurai voulu car j'étais exténuée. Étant absente ce week-end, je n'ai pas pu me pencher dessus. Je vais devoir attendre quelques jours encore pour prendre la température de cette nouvelle année.
      Je t'en prie ! Tes articles sont si complets ! Je me sers de ton blog comme référence en mythologie. Je me souviens encore lorsque je l'ai découvert ♥ D'ailleurs tes articles tournent souvent dans un des groupes facebook où je suis inscrite.
      Hé oui, c'est ça le drame quelque part. C'est que tout est tentant... Il y a tellement de livres, de créations géniales, c'est difficle de suivre. Mais quelque part, c'est aussi une façon de se raisonner et de vérifier si un coup de cœur dure dans le temps. Ça évite les potentielles déceptions.
      Je te remercie ♥ J'espère qu'il sera plus agréable que ce temps ^^ Ici aussi, c'est très moyen. J'espère qu'il te sera heureux également.
      Des Bisous s'envolent vers toi ♥

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  2. J'adore "the song of a lad that is gone" le générique. Un des permiers morceaux que j'ai appris à la harpe et qui est similaire à Skyeboat song mais dont les paroles diffèrent. J'ai bien aimé cette série jusqu'à la 3è saison et ensuite je me suis lassée.

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    1. Oui, cette chanson est superbe !
      Oui, il y a toujours des saisons qui nous marque plus... Je préfère aussi les premières ;)
      Néanmoins, je reste très attachée à ses acteurs et à l'ambiance.
      Des Bisous ♥

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